ACCORD TRANSACTIONNEL DEVANT LE BUREAU DE CONCILIATION DU CONSEIL DES PRU’HOMMES

Les parties peuvent, par un accord lors de la conciliation devant le Bureau de Conciliation et d’Orientation du Conseil des Prud’hommes, mettre un terme à leur litige. 

La Cour de cassation dans un arrêt du 24 avril 2024 rappelle que le Bureau de conciliation conserve une compétence d’ordre général pour régler tout différend né à l’occasion du contrat de travail.

Ainsi, les parties qui comparaissent volontairement devant ce bureau peuvent librement étendre l’objet de leur conciliation à des questions dépassant celles des seules indemnités de rupture.

En l’espèce, les parties étaient convenues du versement à la salariée d’une indemnité globale, forfaitaire, transactionnelle et définitive.

La Cour a jugé que l’accord valait renonciation à toutes réclamations et indemnités. Il s’agissait donc d’un désistement d’instance et d’action relatif à tout litige né ou à naître découlant du contrat de travail.  

Le salarié avait, postérieurement à l’accord intervenu, réclamé devant le Conseil de Prud’hommes la contrepartie d’une clause de non concurrence. Cependant la Cour a estimé que les obligations réciproques des parties au titre d’une clause de non concurrence étaient comprises dans l’objet de l’accord précédemment conclu. 

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